Derrière les coulisses du Vivarium
Le vivarium offre au visiteur un aperçu du monde sous-marin, des forêts tropicales et des savanes. Le matériel technique nécessaire à ces habitats reconstitués reste caché aux yeux du public et est installé dans la zone de soin et d’approvisionnement, derrière les coulisses.
Les terrariums sont équipés de lampes à chaleur et de spots UV. Planchers chauffants, bassins à température variable et systèmes de pulvérisation contribuent au bien être de nos amphibiens et de nos reptiles. Des éclairages d’aquarium spéciaux équipés de tubes fluorescents et de spots HQI permettent un développement optimal des plantes et des coraux. La chaleur tropicale de l’eau est obtenue grâce à une température ambiante élevée. À l’opposé une ventilation réfrigérante ramène les aquariums méditerranéens à 15°C. Sous les aquariums, un système de filtration complexe assure une bonne qualité d’eau – condition essentielle à la culture des coraux.
Les différents « types d’eau » sont également traités derrière les coulisses. Un puissant système à osmose inverse produit chaque jour 2000 litres d’eau déminéralisée servant à la pulvérisation des aquariums d’eau douce et à la préparation de l’eau de mer. Les visiteurs sont souvent surpris de voir combien d’animaux vivent derrière les coulisses du vivarium. Il y a pour cela plusieurs raisons :
- certains animaux sensibles au stress retrouvent ainsi le calme nécessaire à la couvaison
- les jeunes poissons, grenouilles, lézards et serpent peuvent se développer en toute tranquillité
- les animaux peu sociaux peuvent être séparés
- les blessures et les maladies peuvent être soignées
- on peut observer si les animaux récemment acquis et en quarantaine développent des agents pathogènes ou des parasites
L’approvisionnement en nourriture demande aussi beaucoup d’attention. Puisque de nombreux reptiles et amphibiens ne s’alimentent que d’animaux vivants, nous élevons des rats, des souris et de nombreux insectes comme des grillons, des mouches à vinaigre, des cafards, des criquets et des ténébrionidés. Afin de nourrir nos hippocampes, nous recevons chaque semaine des mysidacés vivants provenant de la mer du Nord. Nos cultures de phytoplancton, de zooplancton, de copépodes et d’artémies servent à l’élevage d’êtres vivants primaires et à nourrir les jeunes hippocampes ou les poissons de mer.